Bien que très favorable aux thèses du GIEC, le Canard Enchaîné a voulu dans ce dossier de 120 pages « garder la tête froide sur ce sujet brûlant ».
On doit donc pouvoir le citer sans risquer d’être brulé comme sorcière négationniste :
Article du dossier « Climatosceptiques – Coups de chaud sur les réseaux »
« Le Climatoscope du CNRS a passé au peigne fin quelque 400 millions de messages sur le sujet et a mis en évidence que pas moins de 30 % des comptes sur l’environnement continuaient de remettre en question les travaux des scientifiques ».
« La communauté dénialiste (…) reste inférieure en volume à celle des pro-climat mais affiche un degré de militantisme bien plus élevé ». « Elle produit quatre fois plus de posts et dix fois plus d’interactions, en moyenne, que les pro-sciences ».
« Elle minimise la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique. Selon une enquête de l’OCDE datée d’août 2022, 43 % des Français – qui ne contestent pas le réchauffement de la planète pour autant – seraient déjà sur cette ligne ».
Article « le fantasme du « réfugié climatique » »
« Le réfugié climatique n’a aucun statut juridique, aucun droit et ne répond d’ailleurs à aucune définition (…). Le statut de réfugié suppose une persécution et le franchissement d’une frontière. Alors pourquoi se faire suer pour des populations qui se déplacent principalement à l’intérieur de leur propre pays et souvent sur de courtes distances ».
Article « les rapports Nord-Sud complètement à l’Ouest »
« Dès 2010 la COP 16, à Cancun, avait pompeusement annoncé… la création d’une aide de 100 milliards de dollars par an pour les pays en développement « les plus touchés par les aléas climatiques ». Près d’un quart de siècle plus tard, lesdits pays n’ont toujours pas vu la couleur du moindre billet vert ».
« Qui va banquer ? Qui va recevoir de l’argent ? Le salut passe par une de ces usines à gaz dont l’ONU a le secret. Un comité de 14 pays du Sud et 10 du Nord sera chargé de rendre le dispositif « opérationnel » dès la COP 28, en novembre 2023 ».
« L’empire du Milieu figure toujours dans la liste des pays « en développement » établie en 1992 (…) mais Xi, n’étant pas à proprement parler un philanthrope, la collecte s’annonce sportive ».
Article « De COP en flop »
« La nomination de Sultan Ahmed Al Jaber, ministre de l’Industrie des Émirats arabes unis, boss de l’une des plus grosses compagnies pétrolières du monde, à la présidence de la prochaine COP 28, qui débutera le 30 novembre, ressemble à un gag. Choisir ce boss pour remédier à l’addiction du globe aux hydrocarbures, responsables à 90% du grand dérèglement planétaire, il fallait oser.
La fin des énergies fossiles n’a jamais été inscrite dans le mandat des COP. Même à la dernière, en décembre 2022, pas la moindre mention de la non-prolifération des énergies fossiles ».
Article « Les énergies fossiles ne sont pas enterrées »
Le 18 mai 2021, l’Agence internationale de l’énergie demande à l’industrie des hydrocarbures d’arrêter le développement des énergies fossiles : « Aucun champ gazier ou pétrolier nouveau n’est nécessaire au-delà de ceux déjà approuvés », car il faut faire baisser la production mondiale d’hydrocarbures de 22% d’ici à 2030 et de 44% d’ici à 2035. « Celle-ci fournit 80% de l’énergie mondiale et peut continuer à le faire pendant cinquante ans au minimum, au rythme actuel ».
« Dire que nous arrêtons tout ? La réponse est non » assène le pédégé de TotalEnergies. Nous allons atteindre notre pic de production (+ 13%) au cours de cette décennie. Chevron mise sur des extractions en hausse de 16% d’ici à 2026, tout comme Saudi Aramco. Petrobras prévoit 15%, ENI et Shell plus de 10%, ExxonMobil 8%.
La demande de pétrole et de gaz va mécaniquement augmenter jusqu’en 2045 sous l’effet de la croissance des pays émergents.
En janvier 2023, la Norvège a accordé 47 nouveaux permis d’exploration. L’Australie a autorisé 10 nouveaux sites off-shore ».
TotalEnergies ne consacre que 12,5% de ses investissements aux investissements hors hydrocarbures.
Article « Attention aux fausses bonnes idées »
L’Union européenne a fortement soutenu les agrocarburants dans les années 2000, ne réalisant que sur le tard leurs impacts néfastes. Aujourd’hui, elle a décidé de plafonner leur part dans la consommation du transport à 7%. La Cour des comptes a confirmé, en janvier 2022 « un bilan environnemental négatif ».
Article « avion, gros pollueur et gros porteur »
La loi Climat et résilience a supprimé les vols intérieurs lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 2h30. Huit lignes étaient concernées. Quand le gouvernement a déposé la demande à Bruxelles, trois étaient déjà fermées. Les cinq autres ont échappé à l’interdiction : « la Commission s’est livrée à savants calculs prouvant que l’usage du train n’était pas plus pertinent que celui de l’avion ».
Depuis le 1er janvier 2023, la France oblige les avionneurs à incorporer 1% de biocarburant dans leurs réservoirs. Il est quatre fois plus cher que le kérosène ».
Article « voiture électrique »
« Bornes dont la puissance est supérieure à 150 KW, les plus rapides : TotalEnergies ambitionne d’être le leader de ce nouveau marché avec 250 nouveaux points de branchement en deux ans. (…) Cela n’empêchera pas les tarifs de dépasser la jauge des 15 euros en moyenne pour 100 kilomètres ».
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« écologie : un moratoire de 5 ans est absolument nécessaire !
1) sans immobiliser ces fauteurs de troubles nous ne pourrons pas consacrer nos forces à redresser la barre et notre économie s’en ira à vau l’eau.
2) diminuer drastiquement l’arrivée des migrants.
3) supprimer avec la plus grande douceur et patience un petit million de fonctionnaires en 5 ans.