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À notre futur président de la République :

par Jacques Benilan
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Tous les Français sont conscients de la nécessité d’une réforme fondamentale et prioritaire entre toutes : réduire les charges exorbitantes de l’État par rapport à notre capacité de production nationale de création de richesse. Mais qui a conscience de l’effroyable gâchis à la tête de l’État et surtout d’une vraie possibilité de le réduire ?

Le tableau qui suit, une simple comparaison France – Allemagne, apporte un résumé édifiant de ce que coûte notre Présidence de la République … et de ce qu’elle pourrait coûter.

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Le nouveau président de la République, s’il est honnête (et il doit l’être) a pour premier devoir de remettre de l’ordre au sommet. Et ensuite dans le nombre pléthorique de nos députés (577), ce nombre ayant été défini au temps des diligences et jamais revu depuis… Ceci sans parler d’une révision de leurs frais mensuels annexes, s’ils souhaitent retrouver la confiance des Français.

Et pour descendre vers le pays profond, il y a en France 500.000 élus : est-ce raisonnable de continuer ainsi ? Nous avons une infrastructure électorale politicarde de type mille feuilles au niveau des collectivités locales : inter-régions, pôles, inter-pôles, régions, départements, cantons, inter-communes, ceci sans parler du nombre des 36.000 communes que les moyens de transport ne justifient plus aucunement !

La différence de coût global avec l’infrastructure de l’Allemagne, au même niveau, est de 130 milliards d’euros par an, récurrents.

Et pourtant l’Allemagne est un pays fédéral, où les dépenses sont censées être réparties dans les Länder… Et si la diffusion de ces chiffres par internet pouvait servir les Français, déclencher une prise de conscience collective, assainir la politique ? Utopie ? Cela ne coûte rien d’essayer.

Pendant ce temps-là, les politiques se pavanent avec les indemnités, les cumuls de mandats, les frais de fonctionnement en France et ou Europe, les retraites indexées, doublées, acquises dès qu’on est à un poste clé pendant deux mois, et pire encore. La baisse du nombre de fonctionnaires doit d’abord commencer par la tête !

Conclusion : quand on a pris conscience de ces différences, on attend de notre nouveau Président qu’il commence par montrer l’exemple en partant du haut. Quand il aura agi sur ces points essentiels, on pourra aussi analyser pourquoi un bulletin de paye français comprend 40 lignes et un allemand, seulement 15.

Bon courage, car il peut nous redonner le respect perdu, par presque tous les Français, pour nos politiciens de tous bords.

 

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3 commentaires

Charles Garnier avril 26, 2017 - 4:41 pm

À notre futur président de la République :
Il est loin le temps ou Talleyrand disait:
Quand je m’analyse, je m’humilie, quand je me compare, je me glorifie!
Je ne suis pas sur qu’il parlait au nom de la France, mais dans le cas de cet article, la France (ou son Président) est tout sauf exemplaire et devrait bien prendre une leçon d’humilité plutôt que se glorifier!
Charles Garnier

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Paul CHARLOT avril 26, 2017 - 4:48 pm

À notre futur président de la République :
Je suis toujours étonné qu’une vérité aussi évidente (on ne peut pas être heureux tant qu »on est endetté = les endettés souffrent de leur état= rembourser sa dette est la premeière préoccupation de toute personne sensée) ne saute pas aux yeux de tout homme d’état digne de ce nom.
Serez vous cet homme d’état ? Ma question n’aspire pas à une réponse verbale, comme vous en faites habituellement mais à des actions concrètes dés votre élection.

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Abou Lairouj avril 26, 2017 - 11:00 pm

À notre futur président de la République :
Fillon était le seul, dans sa profession de foi, à vouloir s’attaquer à la dette. Tous les autres se contentaient de diminuer le déficit.

Quand cesserez-vous de financer les retraites et la santé par le déficit, c’est à dire reporter le remboursement de ces charges sur les générations futures ?

Quand vous préoccuperez-vous de réunir les salariés sous un même régime, afin d’éviter cette lente dérive entre les privilégiés (fonctionnaires, régimes spéciaux…) et les précaires (CDD, temps partiel, intérim…), ainsi que les ultra-précaires (chômeurs longue durée, SDF…) ? Ceci s’étant fait, depuis 40 ans, sur l’air de « Tous ensemble, tous ensemble ! »

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