Page d'accueil Regards sur l'actualité Et si la Grande Mosquée de Paris s’appelait dorénavant : « Mosquée Marie mère de Jésus » ?

Et si la Grande Mosquée de Paris s’appelait dorénavant : « Mosquée Marie mère de Jésus » ?

par Claude Sicard
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La perspective que propose le titre de cet article, pour le sort que l’on réserverait ainsi à la fameuse et emblématique mosquée de Paris, est certainement, a priori, des plus choquantes, tant pour tous les chrétiens de notre pays que pour les musulmans qui vivent aujourd’hui en France. Elle mérite, nous semble-t-il, mûre réflexion, car dans un pays musulman, riche en hydrocarbures, donc à haut niveau de vie, où la religion officielle est l’islam, c’est un évènement de même nature qui vient de se produire. Le prince héritier de cet État vient en effet de prendre l’initiative renversante de débaptiser la plus grande mosquée de sa capitale qui s’appelait Sheikh Mohammad ben Zayed, pour l’appeler, dorénavant: « Mosquée Marie, Mère de Jésus » (Mariam Umm Eisa).

Cette mosquée est l’une des plus grandes de tout le monde arabe, pouvant accueillir jusqu’à 40.000 fidèles, et son architecture est magnifique : elle est la plus grande structure en marbre construite à ce jour par l’homme. Il s’agit de l’émirat d’Abou Dhabi, l’État le plus important de la fédération des Émirats Arabes Unis (EAU), un pays où la charia est toujours le fondement de la législation. Dans ce petit émirat de 2,8 millions d’habitants, les chrétiens, bien qu’il y ait une communauté philippine importante, ne représentent que 5% de la population, et les hindous, plus nombreux, environ 8% actuellement.

Malheureusement, dans nos pays occidentaux cette stupéfiante initiative d’un prince arabe régnant a été totalement passée sous silence, malgré son caractère révolutionnaire. Elle n’a pas été louée comme il se doit. Il convient donc de méditer sur la portée d’une telle initiative, et de s’interroger pour savoir s’il serait judicieux de procéder de même dans notre pays où les communautés musulmanes ont tendance à devenir de plus en plus nombreuses, avec tous les problèmes d’intégration de ces nouveaux arrivants que l’on connait.

Qui est le prince héritier Mohammed ibn Zayed al Nayan ?

Le prince Mohammad ibn Zayed al Nayan, est l’homme politique le plus éminent, actuellement, dans le monde arabe. Issu de la prestigieuse académie militaire britannique de Sandhurst, il est un adepte du « hard power ». Il a été ministre de la défense à 32 ans, et on le considère comme l’homme fort des EAU. Ces trois dernières années, il a fait de cet état fédéral le troisième importateur d’armes du monde. On sait qu’il agit en très forte connivence avec le jeune prince héritier saoudien Mohammed ibn Salman. Selon certains observateurs, il aurait même joué un rôle dans le quasi putsch qui a fait de ce jeune fils du roi de 31 ans l’héritier de la couronne en Arabie saoudite. Les diplomates dans leurs dépêches et sachant qu’ils agissent en permanence de concert, désignent par les initiales MBZ le prince héritier d’Abou Dhabi et par MBS celui d’Arabie.

Le prince ibn Zayed est très actif sur le plan international. Il a rendu visite au Pape, à Rome, a déjà rencontré Poutine à Moscou, s’est rendu en Chine, et est venu voir notre président Emmanuel Macron, à Paris, le 21 juin dernier. Il a, ce qui est primordial, l’oreille du président américain Donald Trump. Aussi, celui-ci l’a-t-il consulté avant son récent voyage en Arabie pour participer au Conseil de Coopération du Golfe. Par une indiscrétion, on sait qu’un télégramme diplomatique américain disait de lui : « Ses forces manifestes sont sa capacité à toujours considérer globalement les situations et à avoir une vision claire du futur ».

Il s’agit donc bien d’un homme éminent, intelligent et très dynamique. Il diversifie à vive allure l’économie de son pays, et il est déterminé à se battre contre le terrorisme islamique. Aussi, dans la crise actuelle avec le Qatar, joue-t-il dans la région du Golfe un rôle primordial. Il vient, par exemple, en liaison avec le jeune prince saoudien, d’exiger de cet émirat qui s’est par trop rapproché de l’Iran, la fermeture de la chaine Al Jazeera qu’il accuse de soutenir les Frères Musulmans et Daesch.

Pourquoi peut- on donner à une mosquée le nom de « Marie, mère de Jésus » ?

Le Coran affirme hautement l’unité du genre humain, ainsi que l’universalité de la Révélation. Selon le texte sacré de l’islam, Abraham était un vrai croyant, et il s’est soumis totalement à la volonté de Dieu, jusqu’à ne pas hésiter, éventuellement, à procéder au sacrifice de son fils si telle était la volonté de Dieu. Il eut deux fils : l’un, Isaac, par son épouse Sarah, qui donna ensuite, par son fils Jacob, les 12 tribus d’Israël ; l’autre, par la servante de Sarah, l’égyptienne Agar, qui lui donna Ismaël. Selon l’islam, les Arabes, ainsi d’ailleurs que le Prophète Mahomet, descendraient d’Ismaël, car deux de ses fils allèrent s’installer à la Mecque. Les trois religions monothéistes ont ainsi pour point de convergence Abraham.

Dans l’islam, il y eut plusieurs prophètes qui précédèrent Mahomet, des hommes inspirés par le Tout Puissant, qui eurent pour mission de délivrer le message divin : parmi eux, Moïse et Jésus, considérés comme les deux plus grands. Ce message divin, depuis le début des temps, a toujours été le même, mais imparfaitement transmis par des personnes qui, étant de simples hommes, ont été imparfaites dans l’accomplissement de leur mission. Et, de surcroit, les foules qui ont reçu ces messages les ont déformés : les chrétiens, par exemple, ne comprirent pas, ou ne voulurent pas comprendre, que Jésus avait annoncé la venue de Mahomet, interprétant mal le terme de « parakletos ». Finalement, ce fut Mahomet qui eut, au VIIème siècle de notre ère, l’insigne privilège de recevoir directement la parole de Dieu. Aussi, les musulmans considèrent-ils que c’est, là, le vrai message, le message parfait qui corrige les précédents et permet de les comprendre selon leur vrai sens.

L’islam révère la vierge Marie : elle a enfanté en restant vierge, par le souffle divin. Une sourate dit : « Ô Marie, certes, Dieu t’a élue et purifiée, et t’a préférée à toutes les femmes de la création » (3,42-43). Marie était la fille de Imran, et Imran était de descendance davidique. En obéissant à Dieu, Marie s’est soumise : elle a conçu Jésus par la parole de Dieu qui a dit « Kun », c’est-à-dire « Sois » (3,45-47). Un verset dit bien, à ce sujet : « Dieu crée ainsi ce qu’il veut : lorsqu’il a décrété une chose, elle est » (4,171). Marie reçut ce souffle alors qu’elle était dans le Temple. Jésus, appelé par le Coran « Eisa, ibn Maryam », est bien le Messie : il a accompli des miracles, Dieu lui permettant ainsi de témoigner de sa qualité de Prophète, et il viendra à la fin des temps participer au Jugement dernier. Mais, contrairement aux chrétiens, l’islam nie que Jésus soit de nature divine. Et il n’aurait pas été crucifié : seule l’a été l’apparence de son corps. Être crucifié eut été indigne d’un prophète de cette importance.

Marie, citée dans le Coran bien plus souvent que dans le Nouveau Testament, est considérée par l’islam comme le modèle parfait de toutes les femmes. Les musulmans éprouvent ainsi la plus profonde vénération pour elle, ainsi que pour Jésus, et, selon la tradition, ils ne prononcent pas leurs noms sans l’accompagner d’une formule de bénédiction.

Intérêt de donner à la Grande Mosquée de Paris le nom de « Marie mère de Jésus »

La Grande Mosquée de Paris, inaugurée le 15 juillet 1926, a été construite en hommage aux soldats musulmans qui avaient combattu pour la France pendant la première guerre mondiale : ce fut la première mosquée jamais construite dans notre pays. La débaptiser pour lui donner, comme cela vient d’être le cas à Abou Dhabi, le nom de « Marie mère de Jésus » créerait en France une véritable révolution dans les esprits. Quels seraient les avantages à attendre d’une telle initiative ?

Nous en voyons principalement deux :
– rappeler, tout d’abord, à tous les musulmans radicalisés qui sont prêts éventuellement à sombrer dans le terrorisme islamique que les « chrétiens » que nous sommes partagent avec eux un patrimoine commun, ce qu’ils ignorent généralement faute de bien connaitre le Coran ;
– ouvrir, ensuite, la voie à l’émergence d’un « islam de France », alors que nous en sommes toujours à un « islam en France ». Ce cheminement vers un « islam de France » est très ardu.

Rappeler aux musulmans extrémistes que les « chrétiens » ne sont pas des ennemis :

Le Prophète Mahomet, dans le Livre saint de l’islam, a invité les chrétiens à rejoindre son message, leur disant que le message du Nouveau Testament, reçu de Jésus, comporte de nombreuses erreurs. Ceux qui ne consentiraient pas à adhérer au nouveau message de l’envoyé de Dieu, seront, certes, admis dans la société, puisqu’ils sont dépositaires d’une partie de la Vérité révélée, mais on les dotera d’un statut particulier, celui de la dhimma. Les dhimmis, ainsi, dans une société musulmane sont des citoyens de second rang : ils sont autorisés à pratiquer discrètement leur culte, mais ils sont tenus de reconnaitre la suprématie de l’islam, et, pour la protection qui leur est accordée, on les soumettra à une fiscalité particulière, bien plus lourde que celle des musulmans.

Malheureusement, beaucoup de musulmans, tout spécialement parmi les plus incultes, retiennent du message de Mahomet que les chrétiens sont des polythéistes, du fait de leur croyance en la Trinité. Ils sont donc à combattre, voire à éliminer : nul, en effet, n’est autorisé dans l’islam à adorer d’autres divinités qu’Allah. D’où ces persécutions fréquentes des chrétiens auxquelles on assiste encore, aujourd’hui, dans plusieurs pays musulmans.

Rappeler aux musulmans que notre société a pour fondement le christianisme et que les valeurs sur lesquelles elle se trouve bâtie sont les valeurs chrétiennes, des valeurs que nous avons sécularisées avec la Révolution de 1789, comme l’atteste la devise de notre république, serait fort utile. Nous avons le même Dieu, a affirmé le Pape Jean Paul II dans son message de Casablanca à la jeunesse marocaine, en août 1985. Un message dans lequel il dit à la foule qui était venue l’acclamer : « Chrétiens et musulmans, nous avons beaucoup de choses en commun : Abraham est pour nous un même modèle de foi en Dieu, le Dieu unique ».

Nier donc les racines chrétiennes de notre civilisation dessert notre cause : cette posture est totalement contreproductive pour ce qui est de l’image que nous voulons donner de notre société aux communautés musulmanes qui viennent s’implanter dans nos pays européens. Certes, la dégradation des mœurs qui s’est opérée dans nos sociétés, avec l’usure du temps, en Occident, et leur caractère par trop matérialiste, sont des éléments contraires à l’eschatologie musulmane. Le théoricien Sayed Qutb, des Frères Musulmans, après un long séjour aux États Unis, avait vigoureusement dénoncé, on s’en souvient, le caractère calamiteux, selon lui, de notre civilisation.

Ouvrir la voie à la naissance d’un « islam de France »

Avec la création par Nicolas Sarkozy du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), en 2003, les pouvoirs publics nourrissent l’espoir qu’il pourra naitre dans un avenir rapproché un « islam de France », c’est-à-dire un islam compatible avec nos valeurs et avec nos mœurs, ceci afin que les communautés musulmanes installées dans notre pays s’intègrent harmonieusement à notre société. Il faut, pour cela, que les musulmans français adoptent un islam réformé, car l’islam tel qu’il ressort d’une lecture littérale du Coran est incompatible avec nos valeurs et avec le régime politique qui est le nôtre, à savoir la démocratie.

Le recteur de la Mosquée de Paris, le docteur Dalil Boubakeur, partage pleinement cet objectif : aussi a-t-il été nommé à la tête du CFCM (Conseil français du culte musulman), dès sa création. Mais de nombreux obstacles s’élèvent pour cheminer en cette direction, le premier, et pas des moindres, étant que le CFCM n’est pas une autorité religieuse, alors que l’émergence d’un islam de France nécessite une réforme de l’islam. Aussi, le CFCM rencontre-t-il, un peu partout, des résistances farouches venant des imams. Les quelque 2.500 mosquées existant sur le territoire national, du fait qu’il n’existe dans l’islam aucune organisation structurée, sont gérées par des imams qui sont des autorités locales autoproclamées. Chacun interprète donc le livre saint à sa manière, les plus radicaux, et il y en a un certain nombre, en restant à une lecture du texte « au premier degré », selon l’expression même du recteur Boubakeur.

Le CFCM a proclamé en mars 2017 une « Charte de l’imam », charte qui est un premier pas, très timide encore, vers un islam quelque peu réformé que le CFCM a qualifié de « islam du juste milieu ». Puis Dalil Boubakeur a publié une lettre pour proclamer les droits des femmes dans l’islam de France. Dans un cas comme dans l’autre il est indiqué aux musulmans dans ces documents qu’il faut « contextualiser » aujourd’hui le Coran, c’est-à-dire comprendre que le Prophète a prêché dans un contexte qui était celui de l’Arabie du VIIe siècle. Nous ne sommes plus au Moyen Age, et il y a donc lieu de faire ce que dans l’islam on appelle de l’« ijtihad », c’est-à-dire de réinterpréter avec la raison le texte sacré, en le replaçant dans le contexte du monde actuel.

Il s’agit là, de l’une des trois voies de réforme possibles de l’islam : les deux autres étant un abandon du caractère « incréé » du Coran pour le considérer, tout comme les messages des prophètes qui ont précédé Mahomet, comme un texte laissé par un homme qui a été « inspiré » par Dieu, et, l’autre, l’abandon pur et simple des sourates de Médine pour ne retenir que celles révélées à la Mecque.

Rebaptiser la Grand Mosquée de Paris comme indiqué plus haut marquerait l’entrée des musulmans français dans une ère nouvelle : celle d’une réconciliation avec le monde des « chrétiens » en reconnaissant que les deux mondes, celui de l’Occident et celui de l’islam, possèdent un patrimoine commun. De là, le pas suivant à franchir apparaitrait plus aisé : il consisterait à faire de l’« ijtihad », comme le proposent tous les intellectuels musulmans vivant en Europe qui occupent dans la société des postes importants. Il faut citer à cet égard le regretté islamologue Malek Chebel qui avait publié en 2015 un ouvrage « Manifeste pour un islam des Lumières » où il a avancé courageusement 27 propositions pour adapter l’islam à notre temps.

Le cheikh Mohamed ibn Zayed al Noyan, prince héritier de Abou Dhabi, qui a eu le front de rebaptiser sa grande mosquée « Mosquée Marie, mère de Jésus », une mosquée qui pourtant portait le nom de son grand père, donne aux musulmans une leçon de courage et de lucidité. Il s’agit, a-t-il dit à son peuple, de « renforcer les liens d’humanité entre les fidèles de plusieurs religions ». Puisse une telle leçon être entendue aujourd’hui des musulmans qui ont fait le choix de venir vivre dans notre pays, un pays qui pour certains d’entre eux reste ce que dans l’islam on nomme le « dar al harb », c’est à dire « la maison de la guerre ».

Claude Sicard
Auteur de « Le face à face islam chrétienté : quel destin pour l’Europe ? »
Et « L’islam au risque de la démocratie » (Editions F.X de Guibert)

 

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2 commentaires

Abou Lérouj septembre 18, 2017 - 12:01 am

Et si la Grande Mosquée de Paris s’appelait dorénavant : « Mosquée Marie mère de Jésus » ?
Quel superbe exposé… de dhimmitude (soumission à l’islam).
Le coran explique bien que Marie est mère… d’un prophète qui annonce l’arrivée DU prophète et que les chrétiens ont déformé le message de Jésus; et qu’en conséquence, ils doivent être éliminés; au même titre que les juifs pour les mêmes raisons (déformation de la parole divine). C’est dès la première sourate que ce message est véhiculé.
Comme vous l’expliquez, dans l’imaginaire musulman, il y a « dar al islam » (la maison de l’islam) où tout n’est que félicité et « dar al harb » (la maison de la guerre), là où résident les incroyants (kouffar) qu’il faut asservir ou mieux, éliminer (selon son humeur du jour), sans état d’âme ni remord.
Il ne peut y avoir ni islam en France, ni islam de France, il n’y a qu’ISLAM.
Vous parlez des sourates dites « mecquoises » : la Mecque n’existait pas du temps du (prétendu) prophète !
Depuis mahomet jusqu’à nos jours, l’islam ne s’est construit que par la violence : pourquoi cela devrait-il changer ? Un prophète qui a mené plus de 60 guerres et qui est mort empoisonné. Ses 4 successeurs (les bien guidés) morts de mort violente; l’expansion dans le sous-continent indien faite au prix de 80 millions de morts. Tamerlan : 1/5ième de la population mondiale qui disparait… Le grand mufti de Jérusalem (al-Husseini) qui encourage Hitler sur l’extermination des juifs… 95% des conflits inter-religieux à travers le monde implique des musulmans.
La litanie est interminable. Alors, de grâce, investiguez et réecrivez votre article.

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Eschyle 49 septembre 26, 2017 - 11:08 pm

Lisez d’abord ces quatre ouvrages , ensuite , on fait le point .
Lisez d’abord ces quatre ouvrages , ensuite , on fait le point :

– Le Coran révélé par la Théorie des Codes, de Jean-Jacques Walter (28 euros) :
https://www.amazon.fr/Coran-Revele-par-Theorie-Codes/dp/2851622889
http://ripostelaique.com/lautopsie-du-coran-par-jean-jacques-walter.html?doing_wp_cron=1467391610.2379589080810546875000
http://www.lemessieetsonprophete.com/annexes/Walter_theorie-des-codes_Coran.htm
(13’54’’) https://www.youtube.com/watch?v=k5pF5seXGIM

– Le grand secret de l’islam, d’un auteur dénommé Odon Lafontaine, publiant sous le pseudonyme d’Olaf, joignable à l’adresse suivante : odon.lafontaine@gmail.com ( gratuit en téléchargement ) :
https://legrandsecretdelislam.com/
https://www.amazon.fr/grand-secret-lislam-Olaf/dp/1517011310
https://www.youtube.com/watch?v=P0hcluIab7M

La synthèse de ces deux ouvrages est la suivante : le Coran n’est pas l’œuvre d’un auteur unique, écrivant au sixième siècle sous la dictée de Dieu (Allah), mais un texte écrit par plusieurs personnes (minimum 30, maximum 100, médiane 50), sur une période de 200 ans, les deux tiers de cet ouvrage étant une traduction en langue arabe d’un texte écrit originellement en araméen ; tous les documents du « proto Coran », rédigés entre le sixième et huitième siècle, ayant été systématiquement détruits par les deux califes qui se sont employés à élaborer une doctrine officielle, conçue pour combattre le christianisme, ceci à partir des ouvrages de la secte des judéo-nazaréens, chassés de Palestine à la suite du second sac de Jérusalem, en 586 de notre ère.
Bref, à l’inverse de l’ancien et du nouveau testament, pour lesquels il a toujours existé une exégèse fondée sur des documents de toutes origines, il se révèle que le Coran est exclusivement à but politique.

– Une révolution sous nos yeux, de Christopher Caldwell, publié en anglais en 2009, refusé par tous les éditeurs francophones, et publié dans la langue de Molière en 2011 (500 pages de texte, 100 pages de références , pas un mot plus haut que l’autre , du LE PEN à la puissance dix) :
https://www.amazon.fr/Une-r%C3%A9volution-sous-nos-yeux/dp/2810004447

– La règle de Saint Benoît, aux sources du droit, de Gérard Guyon, où il est démontré que tout le droit européen, sacré comme laïc, civil comme pénal, ceci de Brest à Vladivostok (via Saints Cyrille et Méthode, au neuvième siècle), découle du travail de ce juriste, formé à l’université italienne, imprégné de la philosophie grecque, du droit romain et des deux testaments :
http://www.editionsdmm.com/A-180592-la-regle-de-saint-benoit-au-source-du-droit.aspx

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