Dans : « Mais où est passé la loi de l’offre et de la demande ? » je propose d’expliquer pourquoi depuis plus d’un demi-siècle, les stratégies de marketing ont rapatrié dans les directions d’entreprise les logiques de la loi de l’offre et de la demande, pour ce qui concerne un très grand nombre de produits et services. Ceci a eu pour effet d’élargir le fossé entre la réalité des comportements d’entreprise et les théories explicatives.
Pour introduire cette analyse, je pense qu’il convient de rappeler quelques contextes de notre système économique actuel : omniprésence du numérique et complexité des produits et services, nomadisme géographique et virtuel, sécurité tous azimuts et injonctions paradoxales … Puis il convient de nuancer les cas de la loi de l’offre et de la demande selon le degré de ressemblance avec la réalité. Les négociations ne sont pas les mêmes dans le petit commerce, la grande distribution, les banques ou les plateformes.
C’est surtout dans les entreprises qui offrent des produits et services sophistiqués que le fonctionnement du marché s’est relocalisé dans les directions de marketing. Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les produits et services, comme par exemple : le marché des fraises à Rungis, celui des matières premières, celui de certaines professions à profil simple (jardinier, femmes de ménage …).
Se pose alors la question de savoir comment les entreprises gèrent, leurs prix dans le temps, leur positionnement par rapport à la concurrence, les évolutions des caractéristiques des produits et services, la communication, etc.
On est alors conduit à revoir les mécanismes de l’offre des entreprises qui comme on le constate, ne fonctionnent plus comme les écrits théoriques le proposaient.
Une étude publiée et à lire sur theoreco.com
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Etat de la loi de l’offre et de la demande en 2022
Le marketing a tellement dérivé qu’il décide à la place du consommateur ce qu’il lui faut, dans le pires moment du socialisme ça ne s’était même pas produit (il faut dire qu’ils avaient une splendide excuse: la pénurie sévissait partout)