The Fabelmans

par Yves Buchsenschutz
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Vous l’avez peut-être déjà vu, ou pour tout le moins vous avez lu des critiques sur le dernier film autobiographique de Steven Spielberg : The Fabelmans.
Je vous rassure, elles sont excellentes et nous confirmons volontiers l’intérêt passionnant de ce film lequel justifie amplement les 2h30 de projection. Il s’agit de l’histoire de son enfance jusqu’à l’âge adulte, de celle de sa famille, de celle de sa passion : l’art et le cinéma. De son hobby d’enfant, il fera son métier, écartant la voie traditionnelle de l’université au profit d’une courte rencontre avec John Ford qui le confirmera dans son choix de destin.

Nous nous permettons de vous recommander ce film car comme Vivre que nous avions signalé il y a quelques semaines il est un parfait exemple de ce que sont ces énergumènes que l’on ne pense pas toujours à appeler entrepreneurs. De la caméra familiale, à la Paillard Bolex puis à l’ARRIFLEX, l’adolescent Steven va progressivement consolider et choisir sa vocation : le cinéma. Avec quels succès : Les Dents de la Mer, Jurassic Park, La Liste Schindler, Indiana Jones, E.T. … on ne sait, à vrai dire, comment simplifier la liste.

Un facteur, le plus intéressant peut-être, émerge de ce que l’on peut presque appeler une épopée : l’envie et derrière, la volonté irrésistible de « faire du cinéma » envers et contre tout et tous. Loin des facteurs de difficultés, de coûts, de risques, de famille ce personnage, car il en est un, va progressivement se construire une réputation mondiale, intéresser le public à des sujets divers et contrastés et accessoirement se construire une réussite et une fortune de près, paraît-il, de 4 milliards de dollars !

Concession à l’actualité, doit-on qualifier cela de super profit et le taxer en conséquence ?
Accessoirement, ou plutôt de plus, ce film décrit d’une caméra précise mais toujours bienveillante la vie réelle mais parfois compliquée d’une famille américaine dans l’après-guerre : il n’en est que plus riche et émouvant. Nous devrions nous inspirer de la manière dont les américains encouragent et stimulent leur jeunesse même si, bien entendu et comme partout, le chemin n’est pas toujours idyllique.

 

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