Emmanuel Macron a raison de parler de « pognon de dingue » à propos de nos dépenses publiques sociales. La France dépense trop et mal. De ce fait elle est le pays développé où il y a le plus de jeunes sans emploi et sans formation, et donc sans espoir.
Emmanuel Macron a raison d’expliquer cet échec par la complexité de notre système social.
Il a eu raison d’inscrire à son programme électoral de 2017 la simplification de ce système :
1) « Nous créerons un versement social unique et automatique. Toutes les allocations sociales (APL, RSA, prime d’activité, etc.) seront versées automatiquement le même jour du mois » ;
2) « Nous mettrons fin aux injustices de notre système de retraites. Un système universel avec des règles communes de calcul des pensions sera progressivement mis en place ».
Mais il ne tiendra pas ces deux promesses :
1) L’administration refuse d’appliquer la loi de 2006 qui a créé le fichier unique des allocations nécessaire au versement social unique ;
2) Le régime universel de retraite supprimerait des privilèges du secteur public.
Pour éviter que les syndicats du secteur public ne bloquent ses réformes, Emmanuel Macron devrait aligner notre législation du droit de grève sur celle de nos voisins allemands ou anglais. Il y faudrait un courage politique dont il n’a pas fait preuve jusqu’à présent.
En Macronie, quelles que soient les bonnes intentions du président, c’est l’administration et les syndicats qui décident.
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