Le seul substitut possible serait le GNL. Cela n’est pas tout à fait exact puisqu’aujourd’hui notre énergie peut être soit du gaz par pipeline, soit du pétrole, soit du charbon soit de l’énergie nucléaire soit des énergies renouvelables, soit de l’hydraulique.
Dans la vidéo (ci-dessous), l’auteur ne cite pas le gaz de schiste sinon pour signaler que c’est par ce biais que les États-Unis ont recouvré leur autonomie énergétique perdue dans les années 2010 et un prix extraordinairement compétitif. Curieusement l’Europe s’est livrée à une valse-hésitation autour de cette « source », évaluant, recherchant, interdisant, légiférant etc. Pourtant d’après les estimations de cette époque on en prévoyait un peu partout en Europe et principalement en Pologne et en France. Bien entendu, cela n’a pas, comme toujours que des qualités, mais la rage, de la France en particulier à éliminer d’office ses ressources fossiles ou à se mettre en situation de ne pas les exploiter est tout de même une curiosité planétaire. L’avantage c’est que cela nous a obligé à développer le nucléaire puis à l’abandonner puis à le reprendre, l’inconvénient c’est que notre balance commerciale et de paiement est plombée dès le départ par les importations de pétrole et de gaz.
À noter que sur le plan écologique notre hypocrisie est totale puisque ce n’est pas l’extraction en général qui génère le plus de CO² mais bien l’utilisation que nous continuons à en faire, tout en sachant parfaitement que la pollution dans ce cas est mondialement commune. (Le CO² a priori n’a pas de frontière). Reprendre la recherche de gaz de schiste pourrait probablement être également une piste intéressante.
Malheureusement, de la même manière que le gaz n’est qu’une « moins mauvaise solution » érigée en vertu opportuniste par les Allemands, le gaz de schiste européen n’est pas une solution de court terme, ni sans inconvénient. Pas plus d’ailleurs que le redéploiement du nucléaire ou le stockage incontournable des énergies « renouvelables ». En fait le GNL ne l’est pas non plus mais il pourrait être probablement augmenté dans des proportions significatives plus rapidement.
La seule conséquence positive du conflit Russo-Ukrainien sera probablement de nous obliger à nous décider très vite et de manière réaliste vers un nouveau mix énergétique lequel aura à intégrer le développement du GNL.
Peut-on se passer du gaz russe ?
Voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=4BUQsOsl5i8
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Le GNL remède miracle ?
qui osera mettre les climato gauchites en prison ? Quel journal osera les dénoncer comme des fauteurs de troubles ? et surtout des sacrés menteurs!!!