Notre gouvernement vient de décider d’un nouveau confinement de la population en raison de la vive reprise de la pandémie du Covid-19 dans notre pays. On craint, en effet, que notre système hospitalier ne soit plus en mesure, à brève échéance, de faire face à la situation si l’on laisse la pandémie se développer à nouveau. Il y a eu un premier confinement du 17 mars au 11 mai 2020, qui avait donné des résultats satisfaisants, mais la population a voulu par trop que la vie reprenne normalement son cours, en sorte qu’il y a eu un relâchement excessif des mesures de protection. Ce phénomène est, d’ailleurs, général, en Europe. Ce nouveau confinement est toutefois sensiblement moins sévère que le précédent car il est indispensable de ne pas bloquer complétement la vie économique du pays. Le gouvernement se trouve, il faut bien le voir, sur une ligne de crête très étroite : d’un côté, tout faire pour sauver des vies, de l’autre ne pas tuer l’économie. Les médecins, évidemment, penchent, eux, pour étendre les mesures permettant de réduire la circulation du virus, et, de l’autre côté, le ministre de l’économie et le patronat plaident pour assurer la survie du tissu économique du pays.
Un article paru sur Contrepoints le 1er novembre 2020 : lire la suite