La France, en raison de son industrie nucléaire et de la diversification de son approvisionnement en gaz (y compris 4 terminaux GNL – gaz naturel liquéfié) a un avantage compétitif évident par rapport à l’Allemagne, la Belgique et aux pays de l’Est européen.
C’est le bénéfice de la politique énergétique menée depuis1973 (1er choc pétrolier) avec comme bras armés EDF et Gaz de France, malgré un affaiblissement notable depuis une dizaine d’années, en partie dû à la politique de l’EU et de ses directives depuis les années 1990, sous influence notamment des verts allemands. Il est temps de redresser la barre en France, mais cela ne suffira pas face aux russes sur le plan européen.
Par contre un changement drastique de la politique énergétique de l’EU est indispensable. On est en a quelques prémisses mais encore largement insuffisantes : taxonomie autorisant le nucléaire (ainsi que le gaz en contrepartie !!) par exemple.
Par ailleurs, Thierry Breton, ainsi que les gouvernements allemands et italiens s’opposent désormais à la volonté de la commission EU de supprimer les moteurs thermiques dès 2035, et de couler de ce fait l’industrie automobile européenne avec la voie sans issue du tout véhicule électrique à batterie. Il serait temps que la France leur emboîte le pas et mette en place un virage pragmatique dans le sens de la transition énergétique pour les transports, tenant compte pour les trajets longue distance et les transports lourds des biocarburants et du biométhane, ainsi que de l’hydrogène bas- carbone (E Macron ne semble pas encore désintoxiqué sur ce sujet …).
Accessoirement, il faudra régler le problème de la monnaie de règlement des énergies russes résiduelles mais tant que l’Europe sera dans l’obligation de s’approvisionner majoritairement dans ce pays, sa position sera extrêmement inconfortable.
Une explication très claire comme d’habitude de notre ami Philippe Charlez, dans la vidéo ci-jointe :
Voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1aRqV2QEli0
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Les solutions face au gaz russe, les situations françaises et européennes
Si l’on veut réellement s’en sortir, dès ce printemps 2022, récupérer une cuve à remplir d’eau à réchauffer par le soleil (3 mètres x 3 inclinés à 45 degrés au sud, couleur noire avec une petite lentille de Fresnel), ensuite, dès cet automne, une petite pompe à chaleur de 1 kW de puissance primaire ( le coût de production étant celui d’un réfrigérateur !) qui va en donner 7 au départ en septembre puis 2 ou 3 kW l’hiver prochain, pour juste, en fait, entretenir cette température initiale d’eau de cuve qui ne devrait pas descendre en dessous de 12 degrés d’ici le 1 er Avril 2023, avant de repartir pour un cycle au printemps 2023. Enfin, en dernier recours, s’il faisait ponctuellement trop froid(-30 degrés), récupérer des déchets de bois papier et carton à bruler dans un insert… Voila, si l’on veut, on peut faire sans le gaz russe, non ?