Chers amis et lecteurs,

par Yves Buchsenschutz
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Comme chaque année à la même époque, les Entrepreneurs pour la France interrompent leur activité. Quoique retraités, ils ont gardé le rythme ancien et surtout se consacrent un peu plus aux voyages et aux petits-enfants. La lettre de ce jour est donc la dernière avant les vacances. Elle reprendra au mois de septembre, sauf si entre-temps la plume démange trop et qu’un événement inattendu le justifie.

Nous voulions profiter toutefois à cette occasion, de dire quelques mots supplémentaires : il y a un peu moins d’un an, Bernard Zimmern, notre fondateur, nous quittait mais néanmoins, grâce à vous, à votre fidélité, à votre aide… un peu aussi à nos efforts, nous sommes toujours là. Nous avons un peu réorganisé nos activités, refait un site commun entre IRDEME et EPLF, revu la newsletter et, outre les articles d’actualité, mené une réflexion assez complète sur la protection sociale, orchestrée par Bertrand Nouel, laquelle devrait se conclure en septembre sur des observations sur les inégalités. En parallèle, Claude Sicard a continué à approfondir des problématiques tournant autour de la désindustrialisation de notre pays.

Nous reprendrons ces thèmes à la rentrée : comment améliorer la création et le développement des entreprises et derrière, créer l’emploi. Nous aimerions en parallèle ouvrir un chantier sur la perception de l’entreprise dans notre société : on commence à comprendre qu’elle est un maillon essentiel dans l’amélioration du niveau de vie, et de la vie tout court. Elle reste pourtant mal connue et perçue négativement par l’ensemble du système éducatif par exemple. Nous souhaiterions tester nos conclusions auprès des différents candidats à la présidence de la France, comme nous l’avions fait à la dernière élection.

En attendant, nous ne pouvons pas nous soustraire à un certain pessimisme. Notre pays a manifestement des difficultés à se réformer et à regarder la réalité en face. Il descend donc lentement mais sûrement dans l’ensemble des classements mondiaux et n’arrive pas à réagir. Il faut dire que l’État, les médias, et les élites ne font rien pour y remédier : pas de courage pour réaliser de vrais changements, pour peu qu’il demande un quelconque effort, nécessaires ou demandés par la population ! Par contre une infantilisation générale et rampante. Nous ne cessons de « faire le bien des gens malgré eux à l’insu de leur plein gré » de préférence sur recommandation de minorités agissantes, toutes plus péremptoires les unes que les autres.

C’est ainsi que désormais on nous explique tous les matins ce que nous devons faire, manger, penser, voter, aimer ou haïr, valoriser (comme l’Europe et contre la Hongrie), immigrer, s’il faut faire la PMA ou la GPA… il faut admettre que par malchance la COVID n’a rien arrangé en bouleversant les données du jeu, mais aussi en créant des opportunités.

Nous aurions bien besoin, après une bonne séance d’écoute, d’axes simples et clairs, reflétant réellement ce que le peuple veut, et non pas ce qu’on voudrait qu’il veuille et que l’on réaliserait effectivement. La collectivité est responsable du savoir, mais pas des choix qui relèvent d’abord des électeurs, dûment informés, ce qui n’est plus le cas. Peut-être faudrait-il créer un observatoire de la vérité qui distribuerait des cartons rouges et jaunes.

Nous vous souhaitons de bonnes vacances également.

A la rentrée.
Yves Buchsenschutz
lundi 5 juillet 2021

 

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