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Donner la parole aux faiseux

par Bernard Zimmern
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Cher Ami,

Dans une vision simplifiée de notre société, celle-ci est divisée en deux clans : celui des faiseux, ceux qui font, réalisent, créent. Ce sont les entrepreneurs qui inspirent un produit ou un service, le fabriquent et le font adopter par le reste de la population en créant ainsi des emplois.
Et il y a aussi des diseux, ceux qui trouvent que ce que font les faiseux pourrait être mieux fait, et qui créent toute une série de maux sociaux comme la pollution ou les inégalités.

Le problème de notre société est que les diseux ont pris le contrôle des moyens de communication, des médias, et que donc la foule et les politiques sont poussés à sortir les faiseux au profit des diseux et que nous sommes amenés à excommunier ou éliminer, ou laisser détruire ceux qui font la force de notre civilisation : sa création, son innovation.
L’exemple type est la campagne menée par les égalitaristes : prix Nobel comme Stiglitz ou normalien comme Piketty. Piketty dénonce les années 1960 à 2000 comme les années de la honte pour les Américains car les riches se sont multipliés et se sont enrichis considérablement.

Il n’a pas vu que les riches sont ceux qui ont créé les entreprises et qui sont devenus riches par la réussite de leur entreprise. Les diseux ont si bien réussi que la plus-value qui va récompenser la réussite d’une entreprise et qui est la compensation du risque pris, est considérée comme honteuse et donc à supprimer. Les diseux sont non seulement les journalistes mais tous ceux qui vivent de la collectivité et notamment les fonctionnaires, les syndicats, alors que les faiseux sont essentiellement les entrepreneurs, ceux qui créent les entreprises et qui les développent.

Dans notre société donc, les diseux ont pris un rôle majeur dans la création de la pensée collective, un rôle qui aboutit à détruire cette civilisation sur laquelle s’appuie son succès. Notre civilisation est essentiellement la civilisation de progrès qui postule que des hommes ont besoin d’une relance continue, de créer, d’inventer de nouveaux produits et de nouveaux services meilleurs qui apportent plus que les anciens et que ces créateurs doivent être récompensés par la réussite financière et la réussite sociale qui l’accompagne. C’est pour cela que les suggestions de Piketty et du gouvernement Hollande de surtaxer les très hauts revenus et les plus-values qui sont des symboles de la réussite, n’ont qu’un seul effet : c’est celui de détruire l’incitation à créer, l’incitation des faiseux. Elle est à l’origine de la crise de confiance et de la crise des créations d’emplois qui sont devenus les signes de notre temps. Il est fondamental d’arriver à remettre les choses à plat.

Les médias dépendant du gouvernement ainsi que les médias privés comme BFMTV, sont tous du même côté, celui des diseux et non pas des faiseux. En développant notre présence dans les médias télévisuels nous pourrons donner la chance aux faiseux d’expliquer qui ils sont, ce qu’ils font et pourquoi la collectivité doit les encourager, et non pas les critiquer ou même les punir à travers la fiscalité.

Pour tout chèque à l’Irdeme, vos enfants et petits-enfants vous remercieront.

Votre dévoué.
Bernard Zimmern

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Vers un média donnant la parole aux entrepreneurs

Suite à la première interview menée par Isabelle de Kerviler sur l’histoire des think tanks, cette seconde partie s’intéresse au paysage médiatique français et à la nécessité d’un renouveau dans l’information.

Voir la vidéo : https://vimeo.com/296840752

 

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2 commentaires

zelectron octobre 28, 2018 - 11:30 am

manufacturiers au sens de réalisateurs v/s diseux au sens de discutailleries
J’ai suivi avec beaucoup d’attention votre vidéo à laquelle j’applaudis, particulièrement le passage sur la BPI pour laquelle je préconiserais l’effacement progressif de l’état au profit des entreprises avec un numérus clausus en faveur des PME/PMI/ETI voire des personnes inventeurs isolés (les grandes structures peuvent trouver beaucoup plus facilement du capital y compris à l’étranger)

https://fr.wiktionary.org/wiki/grand_diseux,_petit_faiseux
grand diseux, petit faiseux : c’est celui qui parle le plus qui en fait le moins.
https://fr.wiktionary.org/wiki/diseux

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zelectron octobre 29, 2018 - 10:41 am

groupements d’entreprises
je précise que les entreprises admises aux groupements seraient régionales et non nationales
(ça changerait la vie si les directeurs des banques – en somme fédératives – étaient des salariés du groupement ! ! ! )

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