Chers amis d’EPLF,
Après une trêve des confiseurs quelque peu prolongée pour diverse causes familiales bien compréhensibles, EPLF reprend ses publications avec un seul article mais très complet de Claude Sicard sur la situation générale de la France que nous vous encourageons à faire l’effort de lire en entier. Notre pays semble bien être arrivé dans un corner dont il va être très difficile de sortir.
Non seulement, la croissance est faible, l’industrie en difficulté ainsi que la création d’emploi, mais les dépense de l’Etat continuent à déraper et la dette a atteint un niveau tel que le moindre dérapage des taux d’intérêt (consécutif ou non à une éventuelle sortie de l’€uro), serait très vite insupportable. Les tentatives de réforme du gouvernement n’ont débouché à date, en définitive que sur une exaspération violente d’une grande partie de la population et un surcroît de dépenses probablement compris entre 15 et 20 Milliards, qu’il faudra bien trouver dans le pouvoir d’achat de quelqu’un alors que ce sujet est devenu une préoccupation centrale. Les « gilets jaunes » veulent à la fois plus de prestations et moins d’impôts (!?!). La confiance des investisseurs est encore loin d’être rétablie et vacille chaque jour sous la menace de nouveaux prélèvements. Le sens de tout ce chambardement devient insaisissable et la nation se fracture : pauvres contre riches, CDI contre chômeurs, imposés contre assistés, urbains contre ruraux, partisans de l’offre contre ceux de la demande, tenant de l’ordre contre casseurs, volontaires ou assimilés, privés contre publics etc …
Chacun se crispe sur son problème et refuse de bouger voire de discuter. L’état, lui-même semble hésiter sur le chemin à choisir, promet puis se contredit, alors qu’un objectif fédérateur, simple et clair serait plus que jamais nécessaire pour traverser cette tempête qui assaille la France d’autant plus violemment qu’elle pensait y avoir échappé.
Il paraît que Clémenceau dont on vient de fêter le souvenir répondait « Je fais la guerre ». Peut-être nous faudrait-il quelqu’un qui répète : « Je fais la paix et j’arrête les dépenses » seule piste inévitable visible du nœud gordien dans lequel nous sommes empêtrés.
Vous comprendrez pourquoi, au milieu de tout ce brouhaha nous sommes heureux de vous remerciez de votre confiance et de vos dons, et de vous souhaiter une BONNE ANNEE 2019, même si nous ne pouvons que craindre qu’elle soit assez chaotique.
L’équipe EPLF