Il est fascinant de lire comment un prix Nobel, Joseph Stiglitz, a réagi à l’événement qu’a été l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis :
« Une approche globale est également nécessaire pour améliorer la répartition des revenus en Amérique, qui est l’une des pires des économies avancées. Tandis que Trump a promis d’augmenter le salaire minimum, il est peu probable qu’il entreprenne d’autres changements critiques, tels que le renforcement des droits de négociation collective des travailleurs et leur pouvoir de négociation, et de contenir la rémunération des PDG et la financiarisation. »[[https://www.theguardian.com/business/2016/nov/15/joseph-stiglitz-what-the-us-economy-needs-from-donald-trump]]
Stiglitz n’a apparemment rien compris aux événements récents. Il n’a pas compris que les recettes consistant à réclamer plus d’interventions des syndicats, une augmentation du SMIC et un plafonnement des traitements des dirigeants, étaient des recettes parfaites pour l’agonie de la croissance.
Comme la plupart des idéologues économistes, il ignore ce que disent les enquêtes les plus solides comme celle du Survey of Consumer Finances de la Banque Fédérale américaine : elles montrent que la quasi-totalité des riches le sont devenus, non par des enrichissements sans causes, mais parce qu’ils ont créé des entreprises et des emplois.
L’IRDEME est très fier d’avoir débuté il y a un an une grosse étude à partir de cette enquête[[Dont les résultats des 6.000 interviews avec 400 questions, depuis 1989, sont disponibles sur internet]] et d’avoir déjà démontré que pour le 1% des plus riches, le 1% honni par Stiglitz et les égalitaristes, deux tiers sont des entrepreneurs actifs et sont les responsables de la création des entreprises de long terme, les grandes entreprises qui forment l’ossature de l’économie américaine.[[http://www.emploi-2017.org/inegalites-aux-usa-le-miracle-de-la-creation-d-emplois,a0699.html]]
On rappelle que le gouvernement Obama et les démocrates s’étaient fortement associés à ces égalitaristes, reçus en grande pompe à la Maison-Blanche. Eux et tous les partis politiques de gauche dans le monde avaient et ont continué à faire de la lutte contre les inégalités un thème majeur.
Il faut faire savoir que les inégalités sont un mythe inventé par des économistes d’idéologie marxiste pour un objectif politique. Un mythe qui aboutit à paralyser ceux qui osent prendre des risques pour créer des entreprises et des emplois. Un mythe destructeur de nos sociétés occidentales.
Il faut faire savoir que, loin d’être un désastre, la croissance des inégalités aux États-Unis a été le résultat de l’émergence de centaines de milliers d’entrepreneurs qui ont réussi en créant des dizaines de millions d’emplois supplémentaires et en donnant du travail aux 30 millions d’immigrés entrés aux États-Unis entre 1970 et 2010, dont la moitié était ultra pauvre et pas éduquée.
C’est le modèle qu’il faut suivre en France en supprimant les obstacles accumulés devant ceux qui veulent entreprendre, par des idéologues dont l’objectif politique est de casser du riche : leur seul résultat est d’aggraver les inégalités car, quand l’économie va mal et qu’il n’y a plus de croissance, ce ne sont pas les riches qui souffrent mais les pauvres.
Avec la présidentielle française et l’élection d’une nouvelle chambre des députés, il faut revaloriser l’enrichissement qui récompense la prise de risque et être fiers si demain le nombre de milliardaires français se remet à croître et pas seulement en Suisse, à Londres, ou aux États-Unis, mais en France.
B. Zimmern
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