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Naissance de la zoocène ?

par Yves Buchsenschutz
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Limitée jusqu’à ce jour aux abattoirs et la corrida, il semble que la défense de nos amis les animaux ne cesse de gagner des partisans à sa cause, laquelle devient de plus en plus prégnante. Après les veaux et les vaches, nous nous intéressons désormais à la vie des poulets et des poissons et nous passons allègrement de leurs conditions de vie – ou de mort – à leurs états d’âme, leur sensibilité et depuis peu mais vigoureusement, à leur consommation pure et simple pour l’alimentation humaine.

Ce débat mérite certainement d’exister au moins dans la mesure où la limite entre l’animal et l’homme se révèle de plus en plus délicate à justifier sinon à définir. Il est clair que quelque part l’homme a décidé que les vaches n’avaient pas d’âme pour pouvoir les manger sans remords. La Bible elle-même, et probablement bien d’autres écrits fondateurs, donne à l’homme le « droit » de disposer de la création à son profit ! Ceci pose tout de même quelques questions :

• L’homme est loin d’être seul à se nourrir de son voisin : c’est même semble-t-il une des lois basique et générale de la nature. Les lions mangent les antilopes, les vers les cadavres, et les mantes religieuses, leur époux. Chacun quelque part s’est donné le droit de manger l’autre.
• L’homme, défini comme omnivore, semble s’accommoder assez bien de ce régime, tant par le goût que l’équilibre nutritionnel. Cela est peut-être, voire probablement, substituable, mais au prix de quels efforts ?
• Un des premiers objectifs de tous les pays en voie de développement est d’améliorer la ration de protéines animales dans l’alimentation insuffisante de ses populations.
• Si les animaux ont certaines caractéristiques de l’humain qui pourraient empêcher qu’on les mange, qu’en est-il des plantes ou des arbres dont on nous dit également qu’il faut en prendre soin, leur parler, etc. et que nous abattons allègrement pour raisons de chauffage ou de menuiserie.
• J’irai jusqu’à dire que même un caillou, à défaut de réelle sensibilité, a des réactions puisqu’il peut se casser en cas de maltraitance appropriée et doit de plus supporter l’érosion.
• Si d’aucuns affirment que l’homme s’est approprié indûment la terre, il semble que l’on puisse en dire autant des rats ou du blé si l’on mesure à l’aune de la diffusion terrestre. Chaque espèce a tenté sa chance et a plus ou moins bien réussi au moins à l’instant présent.
• Il existe manifestement une certaine corrélation entre les partisans du « vegan » ou « végétalisme » et celle des propriétaires d’animaux domestiques ou plutôt de compagnie. Dans tous les cas elle est certainement importante entre ces derniers et les soutiens du WWF[[World Wild Found = principale association des Amis des Bêtes]]. Rien qu’en France, on dénombre autant d’animaux de compagnie que d’habitants : environ 60 millions. Si l’on y regarde de plus près, ces 60 millions d’êtres sont de fait maintenus en esclavage par leurs propriétaires (droit de propriété, dressage, obéissance ….) Cet esclavage est peut-être bien vécu par les propriétaires, mais l’avis des animaux, si on les consultait, serait assez différent. Par ailleurs ces êtres supplémentaires sont émetteurs de CO². Qu’en dit le développement durable ?

Il serait peut-être raisonnable de se limiter dans ce combat à recommander un traitement exempt de souffrances inutiles y compris dans les cas d’abattage envers nos amis les bêtes, ou les arbres, sans échafauder un code, des lois, des règlements et des obligations… pour les autres bien entendu.

 

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1 commenter

jp hubin juillet 1, 2018 - 7:56 pm

Les vegan sont fous
Oui car la folie c’est de tout confondre (ex : je suis jules César !) réalité et image de la réalité .
Au fond ils pensent que les animaux sont des hommes commes les autres .
Et n’arrivent plus à distinguer leur sensibilité et leur imagination de celles des animaux
C’est la confusion la plus totale et en plus comme tous les fous ils « savent » donc ils veulent imposer aux autres leur vérité , par le force si il le faut car comme le dit Hérgé au sujet du poison qui rend fou : pour que vous me comprenniez il faut d’abord que je vous la tete !
Au début c’est drole , maintenant cela ne l’est plus ! C’est devenu grave !

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