Voir : USA : enrichir les pauvres accroit-il les inégalités ?
Explication de Saez et Zucman pour exclure les retraites Social Security (mis en gras).
http://gabriel-zucman.eu/files/SaezZucman2014.pdf
Our definition of wealth includes all pension wealth—whether held on individual retirement accounts, or through pension funds and life insurance companies—with the exception of Social Security and unfunded defined benefit pensions. Although Social Security matters for saving decisions, the same is true for all promises of future government transfers. Including Social Security in wealth would thus call for including the present value of future Medicare benefits, future government education spending for one’s children, etc., net of future taxes. It is not clear where to stop, and such computations are inherently fragile because of the lack of observable market prices for this type of assets. Unfunded defined benefit pensions are promises of future payments which are not backed by actual wealth. The vast majority (94% in 2013) of unfunded pension entitlements are for Federal, State and local government employees, thus are conceptually similar to promises of future government transfers, and just like those are better excluded from wealth.
Les indications que les pauvres sans patrimoine se sont fortement accrus depuis 1980.
Il n’existe pas à notre connaissance de base de données sur le patrimoine des plus pauvres depuis 1980 aisément accessible sur internet mais les données disponibles pour les années 2000 à 2010 et les évolutions des revenus du quintile le moins riche depuis 1980 données ci-dessous indique, que la croissance à 30% de la population d’Américains (sans les aides sociales et les retraites) est un phénomène des 30 dernière années.
On voit sur le tableau ci-dessous publié par le Census Bureau la chute du patrimoine du premier quintile dont la médiane devient très négative.
On voit également dans les graphiques ci-dessous la chute de la part du premier quintile dans les revenus, très forte dans la période 79 à 87 qui ne peut pas être restée sans effet sur les patrimoines.
Comment l’augmentation de la population par entrée de personnes sans patrimoine accroît la mesure apparente des inégalités.
Dans son graphique mesurant le poids du patrimoine du 1% dans le patrimoine total américain reproduit dans emploi-2017, T.Pïketty montre que cette part passe de 30% à 33% de 1980 à 2010.
Mais s’il est exact que la plus grande part de l’augmentation de la population américaine s’est faite avec des personnes ayant un patrimoine nul ou négatif comme le laisse supposer les données de la partie I ci-dessus, ce passage de 30 à 33% est simplement le reflet de ce que mécaniquement, en prenant 1% de la population, il passe de 2,2 millions en 1980 à 3,3 en 2010, soit 1,7% de la population les plus riches en 1980.
Le calcul ci-dessous montre qu’en effet, si en 1980, on regard quelle part du patrimoine total possèdent les 1,7% les plus riches, en utilisant les distributions de Piketty pour 1980, on trouve 33%.
En effet, les distributions de patrimoine suivent la loi de Lorenz dont on rappelle la formulation en reprenant Wikipedia dans « Pareto distributions ».
Pour 1980, Piketty annonce que le pourcentage détenu par le 1% est 30% ce qui permet de calculer le ? de la distribution en écrivant L soit 0,30 en fonction de F qui est 0,99 et en utilisant ce ? de recalculer L pour F= 0,983 (100% -1,7%) ce qui donne 0,33 .