Christophe Castaner vient d’être nommé Ministre de l’Intérieur et des Cultes. Il va donc se trouver en charge de la préparation des dispositions que veut prendre Emmanuel Macron pour « fixer le cadre du fonctionnement de l’islam dans notre république ». Notre Président est décidé à agir pour « inscrire le culte musulman dans une relation apaisée avec l’Etat et les autres religions » (JDD du 11/02/18).
Ce projet est louable dans ses objectifs, mais nul ne sait comment le concrétiser. Aussi, Emmanuel Macron ne cesse-t-il de repousser l’échéance qu’il avait fixée pour exposer à la nation les mesures qu’il compte prendre en cette matière. Au Congrès de Versailles il avait annoncé qu’il s’exprimerait à l’automne 2018, et à présent il s’agirait plutôt du printemps prochain.
Christophe Castaner va devoir mettre à jour ses connaissances sur l’islam, car elles sont, semble-t-il, bien lacunaires. Les différentes déclarations qu’il a faites au sujet de l’islam, à diverses occasions, laissent, en effet, perplexe. On l’a entendu, par exemple dans une émission matinale de Jean–Jacques Bourdin sur BFM TV, répondre « non » à la question « l’islam pose-t-il un problème à notre société ? » Et notre ministre d’expliquer au journaliste : « Certains, au nom de l’islam, ont des comportements qui ne sont pas acceptables. Cela n’a rien à voir avec l’islam qui est une religion de bonheur, d’amour, comme la religion catholique ».
Christophe Castaner ignore donc que le projet de l’islam est de conquérir le monde. Un hadith souvent cité rapporte que Mahomet a dit à ses adeptes : « La terre appartient à Allah et à son envoyé ». Et, dans le livre saint de l’islam, un verset dit : « C’est Dieu qui a envoyé son Messager avec la Direction et la religion de vérité pour la faire triompher de toute autre religion »(48,28). L’islam combat donc les incroyants et les tenants d’autres religions. Un verset bien connu dit : « Combattez tous ceux qui ne croient point en Dieu, ni au jour dernier » (9,29). Et un autre : « Ô Prophète, incite les croyants à combattre : vingt braves d’entre eux terrasseront deux cents infidèles » (8,68). Les incroyants doivent se convertir à l’islam, sans quoi ils seront éliminés. Toutefois, les juifs et les chrétiens qui ont le mérite de croire en Dieu, le même que celui des musulmans, seront en principe admis dans la société, mais avec un statut spécial : celui de « dhimmis ». Ils seront autorisés à exercer leur culte, mais discrètement. Ce seront des citoyens de second rang, auxquels on interdira d’accéder à des postes de responsabilité, et ils seront soumis à une fiscalité particulière, bien plus lourde que celle des musulmans. Le Coran invite, d’ailleurs, les croyants à ne pas fréquenter les juifs et les chrétiens, un verset disant : « Ô croyants, ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens » (5,51).
Il est donc urgent que notre ministre se plonge dans une lecture approfondie du Livre saint de l’islam : le Coran. Le texte définitif en a été fixé en 656, par le calife Uthman. Les disciples notaient, nous dit la tradition, les paroles de Mahomet sur des morceaux de cuir, sur des tessons de poterie ou sur des nervures de palmes. La reconstitution fut donc un travail très ardu, on l’imagine aisément. Le Coran qui nous reste est celui de ce calife, les autres versions ayant été détruites. Il est composé de 114 chapitres qui ont été classés par ordre de grandeur décroissante. Pour les non initiés, il s’agit donc d’une lecture difficile.
Aussi, voudrions nous suggérer à notre nouveau ministre de s’en reporter soit à cet ouvrage extrêmement clair intitulé « Les grands thèmes du Coran », de Jean Luc Monneret, un ouvrage préfacé par le docteur Dalil Boubaker, soit à l’ ouvrage de ce grand spécialiste du droit musulman qu’est Sami Awad Aldeb Abu Sahlieh, intitulé « Coran : ordre chronologique selon l’Azhar ». Sami Alded est expert du droit musulman à l’Institut de Droit Comparé de Lausanne . Il est parvenu grâce à sa parfaite maîtrise de la langue arabe et à sa connaissance approfondie de l’islam à ordonner les sourates chronologiquement, ce qui n’avait jamais encore été fait. On peut ainsi mieux comprendre leur sens, leur révélation s’étant faite à mesure que se déroulaient les événements de la vie du Prophète. Ce classement par ordre chronologique permet de savoir quelles sont les versets qui se trouvent abrogés, en sorte que les divergences entre experts à ce sujet se trouvent tranchées.
Muni de ces deux ouvrages, notre ministre se trouvera en mesure de dialoguer avec les différents interlocuteurs qu’il devra consulter pour fixer les dispositions que le gouvernement pourrait prendre pour intégrer harmonieusement les tenants de cette religion, qui sont des citoyens français aujourd’hui, dans notre société.
Le point central, on ne le dit pas suffisamment, sera constitué par les dispositions à prendre pour faire émerger un « islam de France », c’est-à-dire un islam pacifique, compatible avec nos valeurs et nos principes démocratiques. La naissance d’un tel islam requiert une réforme profonde de cette religion, puisqu’il va s’agir d’un islam qui cesse d’être conquérant, dominateur, et intolérant.
Certains islamologues français proposent de proceder à « une contextualisation » du Coran, afin que l’on aboutisse à un texte qui puisse convenir à une France republicaine et laique.
Jusqu’ici, tous les réformateurs, il est important de le rappeler, ont échoué. Ils ont été soit contraints de s’exiler, soit exécutés en place publique dans leur pays. Il faudra bien, pourtant, que soit défini, un jour, pour nos compatriotes musulmans, un « islam de France », ceci tout simplement afin que l’on puisse former correctement les nouveaux imams qui prêcheront, demain, dans nos mosquées. En l’absence de cet islam que certains ont qualifié d’ « islam du juste milieu », et d’autres avec Malek Chebel d’«islam des Lumières », il est totalement impossible de former les nouveaux imams dont nos mosquées ont besoin. Ceux qui prêchent actuellement s’en tiennent obligatoirement à une lecture littérale du Coran. Il est donc difficile pour leurs fideles d’adhérer à nos principes de liberté, d’égalité et de fraternité. La vision du monde qui leur est donnée n’est pas celle de leurs concitoyens, qui, eux, sont athées ou adeptes d’une autre religion. Avec la lecture actuelle du coran qui est celle de nos imams on ne peut qu’avancer vers le multiculturalisme.
Il faut donc donner à notre ministre le temps nécessaire pour qu’il procède à une lecture attentive du Livre saint de l’islam. Il y a 6.236 versets dans le Coran. On doit donc craindre que le délai que lui a donné notre Président pour mettre au point son projet de réorganisation l’islam en France soit beaucoup trop bref.
Claude Sicard
Auteur de « Le face à face islam chrétienté : quel destin pour l’Europe ? », et « L’islam au risque de la démocratie », préface de Malek Chebel (Ed.François Xavier de Guibert)
4 commentaires
Revenir à l’histoire
Le contexte historique se reflète nécessairement dans les religions. L’islam a été un instrument politique au 7° siècle tout comme la chrétienté l’avait été précédemment après Constantin, mais de façon bien plus agressive, parce qu’il lui fallait s’imposer contre la chrétienté alors dominante. Cette violence historique (invasions, peste, ..) qui a existé lors de sa naissance se retrouve dans le Coran, en plus bien sûr des acquis religieux pris au christianisme etc…
Il n’y a pas eu de réexamen de l’interprétation des textes au cours des siècles qui ont suivi, bien que l’évolution scientifique et culturelle depuis 15 siècles le justifieraient. Il y a plusieurs raisons :
• Le Coran est la parole d’Allah, elle ne saurait subir aucune révision
• Le souvenir de l’Islam primitif est celui d’un islam conquérant, donc très bien valorisé
• L’Islam s’est construit pour dominer les chrétiens, il ne peut pas être critiqué par des non musulmans
• Et comme dans toutes les religions, l’ego des pontifes religieux détenant la vérité absolue
La conséquence la plus négative de cette situation et le frein que l’Islam apporte à l’adaptation des musulmans à la société moderne, aux peuples et coutumes occidentaux.
Le Coran , outil politique de destruction du christianisme , outre un faux et usage de faux .
Découvrez que le Coran est un outil politique de destruction du christianisme, de surcroît un faux et usage de faux, ainsi que le démontrent mathématiquement ces cinq livres :
http://www.librairietequi.com/A-56805-le-coran-revele-par-la-theorie-des-codes-studia-arabica-xxii.aspx
https://legrandsecretdelislam.com/
http://www.editionsdutoucan.fr/livres/essais/revolution-nos-yeux-grand-format
http://www.editionsdutoucan.fr/livres/essais/letrange-suicide-leurope
https://www.ring.fr/livres/la-france-interdite
Sinon : https://ripostelaique.com/lislam-cest-un-oradour-sur-glane-par-jour-depuis-1400-ans.html
Ce sont encore trois congrégations, les trinitaires (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_Trinitaires), les mercédaires (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Notre-Dame-de-la-Merci) et les lazaristes de Saint Vincent de Paul (https://www.dreuz.info/2018/09/16/saint-vincent-de-paul-contre-les-esclavagistes-mahometans-2/), qui ont été fondées pour libérer les chrétiens prisonniers des barbaresques, en leur substituant des martyrs ; ce sont encore la moitié des 7000 martyrs (étymologiquement, tués en témoignage de leur foi) inscrits au Martyrologe romain de 2004 ; ce sont encore la majorité des écrivains et musiciens, de Ronsard, Mozart, Voltaire, à Victor Hugo (http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/chanson_de_pirates.html), tous passibles de 7 ans de prison et 100 000€ d’amende pour islamophobie, officiellement l’incitation à la haine raciale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_contre_le_racisme_et_les_discours_de_haine
https://www.causeur.fr/anne-hidalgo-rue-alain-antisemitisme-150258?utm_source=interne&utm_medium=sidebarshare
la malfaisance !
Le coran ne se lit pas il s’ânonne sans avoir à comprendre quoique ce soit . . .
La dhimmitude prend forme
« Ce classement par ordre chronologique permet de savoir quelles sont les versets qui se trouvent abrogés » : Le coran étant incréé, intemporel, comment peut-on abroger certains passages ? allah souffrirait-il d’Alzheimer ?
Par ailleurs, même la CEDH interdit maintenant de dire certains faits sur le prophète :
http://hudoc.echr.coe.int/eng-press?i=003-6234982-8105267
Selon ce jugement, dire qu’Aïcha a été épousée par le prophète à l’âge de 6 ans et consommée à l’âge de 9 est du ressort de la pédophilie, mais qu’il est interdit de le dire.