J’ai entendu des voix …, c’est tout ce que l’on sait (et saura ?) de l’assassin de 16 ans… d’une professeure d’espagnol en pleine classe après avoir fermé la porte à clé. La seule explication avancée est déjà psychiatrique, c’est-à-dire, à priori l’irresponsabilité. Peut-être, mais tout de même, ainsi que le soulignait Olivier Gisbert hier matin sur Radio Classique, la politique, la religion et les parents d’élèves ont envahi l’école, suivis de près par la drogue rendant l’exercice éducatif irréalisable et désintégrant, au sens concret et direct du terme, notre société.
Ci-après le témoignage d’une institutrice, hussarde de la république, qui avoue son échec et son découragement. Plus centrée, de par son expérience personnelle sur l’immigration islamique, mais qu’importe : le problème réel est en fait, et ceci pour tout le monde, celui de l’intégration : le communautarisme est une voie sans issue (voire l’Irlande ou le Liban), l’assimilation est refusée (et c’est compréhensible) par le nouveau : reste une vraie nécessité d’intégration si l’on veut préserver un minimum d’harmonie et de respect mutuel dans la vie en communauté de populations de plus en plus diversifiées. Et cela ne se fera pas par une sélection élitiste des candidats à une nouvelle collectivité nationale (au nom de quel principe d’ailleurs ?) mais par un cadre clair et précis des droits et obligations posés par la société accueillante qui doit les faire respecter tant pour protéger sa population historique que pour sécuriser les early adopters[[Les early adopters sont ceux qui souhaitent voir évoluer les règles historiques en vigueurs. Cas des LGBT par exemple. Pousser à l’évolution certes mais pas au viol !]] ou les migrants. C’est cette politique qui est globalement un échec même s’il y a heureusement de nombreuses exceptions[[Relire à ce sujet La promesse de l’aube de Romain Gary, extraordinaire histoire du choix d’un pays.]].
Yves Buchsenschutz
Une Institutrice : voilà où on en est
Ceux qui ne voient pas une guerre civile d’ici 20 ans sont des naïfs, car un beau jour on ne pourra pas éviter de faire respecter l’ordre par la force…
Une enseignante témoigne sans langue de bois du désastre de l’éducation des enfants musulmans en 2022. Je suis enseignante (professeurs d’histoire-géo-éducation civique) depuis plus de 20 ans.J’ai exercé dans 5 collèges de banlieue, dont deux Zep et un établissement classé zone violence. J’ai donc vu passer dans mes classes (de la 6ème à la 3ème) plus de 4.000 jeunes de banlieues, que j’ai eu à charge d’instruire, d’encourager et d’accompagner, avec une bienveillance et une abnégation qui ne m’ont jamais fait défaut. Vous prétendez que les populations des banlieues sont « mises au garage dès le collège et le lycée » ? Que « le socle d’une société épanouie est l’éducation » et, de ce fait, vous insinuez que les minorités ne reçoivent aucune instruction dans notre pays ? Quelle vaste blague ! Non : quelle aberration, quelle mauvaise foi, quelle vision erronée et mensongère de la réalité !
Mes élèves des cités reçoivent la même instruction que tous les petits Français de souche. Leur instruction est gratuite (sans compter les aides et prestations diverses censées aider ces familles mais qui sont systématiquement dépensées pour tout autre chose que l’école…) Si, au terme d’un parcours scolaire la plupart du temps désastreux, le corps enseignant se voit contraint de leur proposer une orientation professionnelle en fin de 3ème, c’est qu’on ne peut pas raisonnablement proposer à un adolescent de 15 ans d’envisager de poursuivre des études de médecine alors qu’il n’a toujours pas daigné apprendre à compter (et à parler correctement le français). Ignorez-vous l’importance de la résistance à l’apprentissage du français dans nos écoles ? Le Français est pour eux une langue étrangère, la langue des mécréants comme ils aiment à me le répéter.
Voici le fruit de ma réflexion, après 20 années d’expérience au contact de votre soi-disant génération sacrifiée : Je suis en première ligne pour témoigner des moyens financiers, humains et techniques mis à disposition de ces jeunes depuis des décennies (oui, des millions dépensés dans les collèges et lycées pour ces populations. Je vous signale, à titre d’exemple, que le collège où je travaille actuellement met à leur disposition permanente 14 TNI (tableau numérique interactif) d’une valeur totale de 100.000 euros – un dans chaque classe -, deux salles informatiques contenant 50 PC avec connexion internet, une bibliothèque magnifique sur deux étages, des dizaines d’heures de soutien hebdomadaire et tutorats en tous genres (qui coûtent beaucoup d’argent à l’État car payés en heures supplémentaires), un service de restauration quasi gratuit, des voyages scolaires (musées, voyages en Espagne, en Italie, en Angleterre et en Allemagne, pris en charge par le foyer socio-éducatif ) etc, etc, etc.
Je continue ? Les autres enfants de la commune (qui ne vivent pas dans la cité) sont loin d’avoir ce genre de privilèges. Malgré tout, ces jeunes des banlieues (comme vous les appelez) n’ont que la haine de la France à la bouche. Leur seule référence est le bled. Leur seul désir : imposer leur culture en remplacement de notre culture nationale. Ils ne s’en cachent même plus : ils le revendiquent comme une fierté. Leur communautarisme rend inopérant toute tentative d’instruction et d’intégration.
Quel que soit le sujet que j’aborde, en histoire, en géographie ou en éducation civique, je ne rencontre de leur part que mépris et hostilité vis-à-vis de notre passé, de nos valeurs, de notre vision de la démocratie. Je n’ose même plus prononcer le mot laïcité en classe, de peur de les voir me vomir dessus ou pire, m’insulter. La plupart des collègues ont abdiqué depuis longtemps.
Hélas, j’ai cru un temps, comme vous, qu’il était possible de leur transmettre connaissances, sagesse et foi en l’avenir de notre communauté nationale. J’ai renoncé. Je suis tous les jours confrontée aux discours les plus intolérants qui m’aient été donnés d’entendre : propos haineux à l’égard des français, des juifs, des femmes, des homosexuels…
L’évocation du terrorisme fondamentaliste les fait sourire (dans le meilleur des cas) quand ils ne font pas ouvertement, en classe, l’apologie de l’État islamique et de la charia. Notre Histoire ne les intéresse pas. Ils ne sentent aucun passé, ni aucun point commun avec les sous-chiens et les faces de craie comme ils nous appellent. Retournez donc à l’école ne serait-ce que pour un petit stage d’une journée… vous serez convaincu.
Marie-Fleur Pontivy
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Saint-Jean-de-Luz : une professeure assassinée par des voix !
La réponse de Marie-Fleur Pontivy est criante de vérité, sauf à incarcérer ou reconduire aux frontières les meneurs on n’en sortira jamais jusqu’à l’éclatement de la révolution islamique.