Le gouvernement a découvert que s’il voulait arrêter la montée du chômage, voire même la réduire, il lui fallait plus d’entreprises.
Depuis cette découverte récente, on assiste à la multiplication de mesures en faveur des entreprises, comme les mesures de simplification de Thierry Mandon.
Mais on se demande si notre gouvernement a bien réalisé que, pour qu’il y ait des entreprises, il fallait qu’il y ait aussi des entrepreneurs pour les créer.
Et que les entrepreneurs ne naissent pas pour le seul besoin de créer des emplois ou pour avoir le plaisir d‘appliquer les règles du code du travail obligeamment créé par notre administration, mais pour gagner de l’argent et devenir riche.
Devenir riche, non pour vivre dans l’opulence, le luxe ou la débauche, mais simplement pour s’assurer et assurer à leur famille un futur, pour les plus ambitieux se donner les moyens financiers de révolutionner la technologie ou l’économie dans le domaine qui est le leur.
Ce n’est peut-être pas la conception de notre gouvernement qui s’est laissé conter que la fortune se crée au loto ou par accumulation de la rente.
Mais c’est ce qu’ont montré depuis longtemps les économistes américains dans des études associant le fait d’être entrepreneur et celui d’être riche.
L’étude Cagetti et Denardi, dont la conclusion graphique est reproduite ci-dessous, range la population des ménages américains en fonction de leurs patrimoines et montre que plus les ménages sont riches, plus la probabilité que ce soient des entrepreneurs est élevée.
Un enseignement dont pourraient tirer parti ceux qui ont dénoncé les riches comme les profiteurs de la société, et dont la politique a été de les taxer à mort et de les faire fuir.