Il y a quelques jours, je suis tombé sur un article de Courrier International paru début octobre et concernant des tribus de peuples « premiers » de l’ile de Haïda Gwaii, située sur la côte nord-ouest du Canada, proche de la frontière avec l’Alaska.
Cet archipel canadien « invite désormais ses visiteurs à signer un engagement à respecter les lieux et les habitants, membres de la première nation Haïda »
Rapidement résumé, de toute éternité, mais surtout depuis la pandémie, des touristes venaient visiter l’île et s’y comportaient « en conquérants ». En particulier pendant cette période, ils se réfugiaient loin de la maladie mais sans se soucier le moins du monde des autochtones. Pas de notion de risque de contamination de la population locale et, bien entendu, déchets et déprédations dans la nature, ainsi que saturation des services locaux.
Les autorités de l’île, profondément dérangée, ont donc dans un premier temps « nettoyé » les lieux, et ensuite mis en place un nouveau dispositif de gestion du tourisme qui prévoit de demander aux visiteurs de s’engager à traiter Haïda Gwaii avec respect et attention. Les principaux points de cette sorte de règlement sont le respect des valeurs traditionnelles locales, des conseils sur le comportement à adopter vis-à-vis des gens et de l’environnement, allant même jusqu’à conseiller dans le doute la demande de permission (Yahduuang)[[Il semblerait qu’il existe déjà des systèmes similaires en Nouvelle-Zélande et aux îles Palaos]].
Ceci implique un comportement « exemplaire » de la population locale, et ensuite l’abandon de la demande de correction d’agissements répréhensibles remplacés par la connaissance et le respect des coutumes et comportements locaux. Ceci entraîne accessoirement un climat de confiance qui facilite l’échange. Une sorte de comportement inversé en quelque sorte.
J’ai trouvé cela intelligent et me suis demandé, compte tenu du contexte actuel concernant les questions d’immigration, dans quelle mesure ce type de démarche pourrait être décliné dans nos situations et notre pays.
Recevant par hasard avec beaucoup de délai (cet événement date en fait de fin juillet 21) un vidéo sur l’occupation de la Place des Vosges à Paris par des immigrants en mal de logements, j’ai eu un haut le cœur. Je veux bien comprendre et compatir à la situation de ces personnes, je suis même prêt à les aider, mais je leur conteste formellement le droit de souiller un lieu beau, paisible, partie de notre histoire… et leur demanderai volontiers comme aux touristes de Haïda Gwaii, de respecter une charte d’accueil précisant le mode de vie des autochtones et les règles à respecter pour être accueilli. Je suis persuadé par ailleurs que cela permettrait, comme au Canada, une meilleure compréhension réciproque et une meilleure solution des problèmes. J’imagine que si demain j’allais pique-niquer dans le palais du Moro Naba à Ouagadougou ou dans l’enceinte de la Kaaba à la Mecque, et que je laissais des canettes vides ou des papiers gras sur place, je serais mal reçu.
J’en veux particulièrement aux associations[[« REQUISITIONS » pour en nommer au moins une]] qui organisent ces « viols collectifs » au prétexte que l’on ne fait pas tout et tout de suite, et qui « en même temps » encouragent amicalement le comportement de communautés traditionnelles au Canada, organisant délibérément le contraire dans leur propre pays. J’irai demain vider ma poubelle dans leur chambre à coucher. La fin ne justifie jamais les moyens, et ces méthodes vont à l’encontre du résultat recherché.
3 commentaires
Migrations choisies vs. invasions barbares
J’ai toujours été étonné qu’on puisse autoriser des manifestations de sans-papiers.
Parfait exemple de la politique du « en même temps » …
Sur-fréquentation touristique
Ce problème de la sur-fréquentation touristique est à la fois général et localisé. Et il concerne autant les populations que la nature. De plus en plus de Tour Operators s’en soucient et font le nécessaire. La responsabilité sociétale est de plus en plus assumée et deviendra une obligation sous la pression elle-même des touristes.
coups de force terrorist
les maniffes des sans papiers sont toujours des coups de force terroristes montés par les organisations grand remplacistes d’extrême gauche, saviéh pô ?