Si vous voulez être un auteur à succès, faites la chasse aux milliardaires ; c’est à la mode et cela rapporte. Chacun le sait, les milliardaires sont ceux qui ont détourné la richesse collective, la valeur créée par la classe moyenne. Même Davos s’en empare. Nous avons trop de milliardaires ; il faut leur faire rendre gorge par l’impôt.
Mais pourquoi les pays où il y a la plus grande densité de milliardaires ont-ils le plus de croissance ?
Pourquoi la France compte-t-elle le plus petit nombre de milliardaires et le chômage le plus élevé et le plus persistant ?
Serait-ce, hasard, que loin de pomper la richesse d’un pays, ces milliardaires seraient ceux qui la créent ?
Et que ceux qui les fustigent ont partie liée avec les étatistes, ceux qui vivent de l’état ?
Les inégalités fournissent en effet aux étatistes l’alibi pour plus de redistribution, plus d’aides sociales et donc plus de postes bureaucratiques. Et elles masquent leur inaptitude à diriger le pays car à l’ENA, ils ont appris à redistribuer, réglementer, protéger, mais non pas à créer de la valeur, de la richesse et des emplois.
S’en soucient-ils car ils tiennent Bercy et à travers Bercy, dans l’ombre, contrôlent le Parlement et même l’Élysée ?
Ils sont 2 sur 95 des plus hauts fonctionnaires de Bercy à avoir passé plus d’un an dans une entreprise, dont zéro dans les dirigeants de la Direction de la Législation Fiscale, zéro dans les 4 plus hauts dirigeants de l’INSEE. Mais 43 d’entre eux sortent de l’ENA, souvent directement, sans être jamais passés par ailleurs.
Sans que personne ne le sache, ils ont bloqué les mesures qui auraient pu créer des vraies entreprises employeuses. À leur place, ils ont multiplié des villages Potemkine de l’emploi, en carton-pâte ; au nom de la lutte contre les inégalités, ils ont paralysé les politiciens de droite qui depuis 2002 n’osent plus créer que des petits boulots.
Pour échapper à ce sortilège, relancer la croissance et sortir du chômage, il faut comprendre comment une très petite minorité a su infecter l’opinion publique avec des statistiques truquées et une idéologie qui tient lieu de science économique.
Il faut déconsidérer ces grands prêtres pour permettre aux mesures économiques et fiscales qui ont marché ailleurs de nous sortir du chômage et de la misère.
Écrit avec une équipe de jeunes économistes par un énarque, polytechnicien, inventeur ayant eu une réussite internationale, s’inspirant des travaux menés avec la remarquable équipe de la Fondation iFRAP, puis de ceux menés par IMPACTENT, une association d’anciens chefs d’entreprises, cet essai s’appuie sur une discipline économique récente développée en France par l’Institut de recherche IRDEME pour démonter les arnaques dont l’opinion française – et nos dirigeants politiques – sont victimes de la part notamment des services officiels, au nom d’une lutte contre les inégalités qui crée la pire d’entre elles : le chômage.
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les irresponsables
Bercy est ‘blindé’ d’énarques; mais pas seulement, il y en a dans quasiment tous les ministères; je ne vous apprend rien, je sais . Mais les ravages constatés dans notre économie se multiplient.
La méconnaissance du terrain (au sens large) de cette caste est abyssale.
Dans ma carrière, atypique, j’ai travaillé dans une grande entreprise*,en direct, durant un peu plus d’une année, avec un Enarque. Le sujet était économique mais pas que. C’est à ce moment que j’ai pu mesurer l’ampleur phénoménale du manque de connaissances du terrain des énarques. Le dramatique ‘tour des maires’ du président illustre parfaitement cette abyssale lacune.
J’ai aussi travailler, dans ma carrière avec des X ponts. L’écart est énorme, eux ils savent compter.
Mr Zimmern est bien placé pour apprécier l’écart entre ce deux écoles…
Il n’y a plus beaucoup de polytechniciens ou de HEC dans ce gouvernement; l’énarchie triomphe
Tant que nous aurons cette caste aux manettes de l’Etat, la prolifération de fonctionnaires sera
pérenne. Le déficit de la France aussi.
Alors fermons l’ENA (qui d’ailleurs accuse un déficit financier => hallucinant) que l’on pourrait remplacer par une autre école ‘ Haute Ecole de France ‘ par ex.
Cette école située dans un autre lieu (peut être même en région) accueillerai des élèves qui aurait suivi un parcours plus pertinent avant d’entrer dans ladite école. Un minimum de 5 ans dans le privé, (surtout pas les entreprises du CAC 40), PME de préférence. Un retour aux sources tout les 7 ans.
Bien évidemment la réglementation et le contenu de l’enseignement seraient entièrement revus.
Il faudrait, peut être, aussi instauré un numérus clausus ?
Pour moi il y a urgence.
N.B: Je suis un nouvel abonné, j’ai peut être, dans mes propos, enfoncé des portes ouvertes.
Pardonnez moi pour cette fois ci