On sait que l’Obamacare, l’acronyme utilisé pour désigner la loi régissant l’assurance-santé votée aux États-Unis en 2009, n’a pu passer que parce que le parti Démocrate avait 60 voix au Sénat, ce qui lui a permis d’éviter le « filibuster ». Il y a 100 sénateurs au Sénat et la règle en usage depuis longtemps et renforcée en 1975 était que, pour arrêter un filibuster, le fait pour un sénateur de bloquer cette assemblée et d’interdire le vote d’un texte en tenant un discours interminable, il fallait avoir au moins 60 voix[[Cette règle vient d’être mise à mal à l’instigation d’Harry Reid, leader démocrate du Sénat,]].
À la fin des élections de 2008, le parti Démocrate ne comptait que 57 élus, trois postes de sénateurs étant, dans un premier comptage, aux mains des Républicains ; contestations, recomptages et même décisions judiciaires, pour permettre aux Démocrates d’atteindre le chiffre fatidique de 60.
L’un des sénateurs démocrates du Minnesota a ainsi été lui-même élu dans des conditions pour le moins inquiétantes. En effet, Norm Coleman, le sénateur républicain paraissait avoir gagné les élections sénatoriales de 2008 avec 725 voix d’avance sur son concurrent Al Franken. Lors d’un recomptage des voix présidé par un « community organizer »[[http://www.emploi-2017.org/community-organizer-l-ecole-de-la-revolution-sociale.html]] Mark Ritchie, de nouveaux bulletins furent découverts et Franken fut déclaré vainqueur avec 312 voix d’avance. C’est le même Ritchie qui, élu deux ans avant secrétaire d’État du Minnesota, avait fait disparaître un programme obligeant les comtés à vérifier que le nombre de voix décomptées coïncidait bien avec le nombre de votants s’étant présentés dans les bureaux de vote (les Démocrates s’opposent également à l’obligation de produire une carte d’identité au moment du vote, la procédure légale en France, sous prétexte que cela défavoriserait les minorités raciales). Il fut plus tard prouvé qu’il y avait eu 17.000 votes exprimés de plus que de votants et que quelque 1.400 condamnés à des peines de prison avaient pris part au vote (ils n’ont pas ce droit aux USA ).
On ne peut que s’inquiéter davantage devant la morale publique lorsqu’on voit la présente administration encourager publiquement des immigrés illégaux à s’inscrire à l’assurance santé, c’est-à-dire profiter de l’argent fédéral, alors que la loi les en exclut ; tout cela pour faire croire par des chiffres invérifiables – qu’Obamacare est un succès.
Nous savons, pas seulement depuis les élections municipales, que la France a un problème, mais elle n’est plus seule à s’interroger sur la moralité de ses dirigeants et ses conséquences sur son avenir.