Madame la secrétaire d’État, Olivia Grégoire, avait proposé il y a quelque temps un projet de loi permettant à tout un chacun de faire un don, pouvant aller jusqu’à 100.000 €, à une personne physique et/ou une PME de moins de 50 salariés, à condition que le bénéficiaire développe cette dernière lui-même. Ceci semble-t-il dans l’idée d’aider un certain nombre de PME ayant du mal à traverser la crise de la Covid-19 ou ayant tout le moins des besoins financiers pour croître et embellir.
Cela fait un moment qu’EPLF insiste sur la nécessité du financement des « gazelles », jeunes sociétés en croissance, les plus susceptibles de créer de l’emploi marchand. Cela paraît miraculeux, mais je pense sincèrement que des gens fortunés étaient capables de le faire, le plus souvent pour aider des jeunes à suivre un chemin qu’ils ont eux-mêmes parcouru.
Las, passé à la moulinette de l’Assemblée nationale, de Bercy, et de son parti, le projet est revenu sous forme de déductions potentielles dans le cadre de successions familiales proches ou lointaines et assorti d’une somme de conditions qui font que le robinet ne s’ouvrira probablement jamais.
Dommage, il y avait longtemps, depuis la création de l’ISF PME (mort au demeurant en cours de route) que l’on n’avait pas imaginé une mesure de ce type. On a échangé un financement intelligent et incitatif de jeunes entreprises contre des droits de succession, que les intéressés auraient au demeurant contournés probablement de toute façon.